vendredi 6 mars 2015

The Young World by Chris Weitz

The Young World (The Young World, #1)
Titre : The Young World
Auteur : Chris Weitz
Éditeur: MSk
369 pages
Manhattan, XXIe siècle. Un virus a décimé toute la population des États-Unis, à l'exception des adolescents. Plus d'électricité, plus d'eau courante, plus de transports, plus d'Internet, les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. L'Upper East Side est devenu le territoire des Résidentiels, tribu violente et machiste qui domine le marché noir. Dans le Village, plusieurs tribus coexistent plus ou moins pacifiquement. Parmi eux, les Washington Square. Il y a Donna, Jeff, Peter, Brainbox et Opaline. Cinq ados privés de repères qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux.

Lassés d'attendre la mort, ils partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l'origine du virus qui a décimé le continent.


Relecture moderne de Sa Majesté des mouches, The Young World happe le lecteur dès les premières pages grâce à des personnages bien campés et des rebondissements en chaîne.

J'avoue que c'est avant tout le fait que ce soit Chris Weitz qui a écrit ce livre qui m'a convaincue de le lire et je remercie les éditions MSK pour cet envoi.

Le pitch de base, un groupe d'ados qui se retrouve seul et doivent survivre n'a en soit rien de bien innovent, et je dois que durant ma lecture sans avoir deviné tous ce qui se passait et eu de grande surprise je ne me suis pas du tout ennuyée. On sent que l'auteur sait créer une histoire riche en rebondissements et il n'y a pas du tout de temps mort, l'histoire s'enchaîne bien il y a un côté sombre et dur que j'ai bien aimé et on avance surement.

Cependant, j'ai eu un problème avec le style d'écriture, on suit 2 personnages, Donna et Jefferson et chacun a sa propre voix dans le livre et je n'ai pas vraiment apprécié celles-ci. Celle de Donna est à mon goût écrit comme un journal, ses pensées sont parfois chaotiques et j'ai eu du mal à la suivre aussi bien dans ses flash-back que dans le présent. Pour le coup, j'ai mieux aimé le style pour Jefferson, plus calme, mais je ne me suis pas vraiment senti proche de lui. Et même si j'ai aimé l'intrigue, je ne me suis pas senti proche des personnages.

Au final, c'est une lecture sympa, qui ne révolutionne pas ce qui a été fait jusqu'à aujourd'hui, mais on passe quand même un bon moment.

1 commentaire:

  1. Bonjour, moi aussi j'ai eu un problème avec les personnages du roman, je ne me suis attaché a aucun d'entre eux ! J'ai trouvé la fin brouillon et peu convaincante pour ma part, mais par curiosité j’achèterais la suite. Bonne continuation

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