mardi 21 mars 2017

Latium : Tome I by Romain Lucazeau

Latium : Tome I
Titre :  Latium : Tome I
Auteur : Romain Lucazeau
Éditeur: Denoël
464 pages 
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Dans un futur lointain, l’espèce humaine a succombé à l’Hécatombe. Reste, après l’extinction, un peuple d’automates intelligents, métamorphosés en immenses nefs stellaires. Orphelins de leurs créateurs et dieux, esseulés et névrosés, ces princes et princesses de l'espace attendent, repliés dans l’Urbs, une inéluctable invasion extraterrestre, à laquelle leur programmation les empêche de s’opposer.

Plautine est l’une d’eux. Dernière à adhérer à l’espoir mystique du retour de l’Homme, elle dérive depuis des siècles aux confins du Latium, lorsqu’un mystérieux signal l’amène à reprendre sa quête. Elle ignore alors à quel point son destin est lié à la guerre que s’apprête à mener son ancien allié, le proconsul Othon.

Pétri de la philosophie de Leibniz et du théâtre de Corneille, Latium est un space opera aux batailles spatiales flamboyantes et aux intrigues tortueuses. Un spectacle de science-fiction vertigineux, dans la veine d’un Dan Simmons ou d’un Iain M. Banks.
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Les éditions Denoël ont eu la gentillesse de m'envoyer ce livre, il y a du bon et du moins bon. 

Je commence par le bon, l'univers, l'humanité a entièrement disparu, des millénaires plus tard, les intelligences artificielles (AI) se retrouvent sans maître et se questionnent sur leur raison de vivre. Et lorsqu'un signal, déclenche le réveil d'une d'entre elles, bien des choses se mettent en marche. On est dans de la SF pure et dure, il y a des vaisseaux, des AI, des ennemis barbares (mais on ne sait pas grand-chose sur eux), des modifications génétiques ... Bref tout un truc cool d'avancées technologiques que j'ai beaucoup aimé découvrir. 

Autre bon point, les idées mises en place par l'auteur, les AI se retrouvent seules, cela fait des millénaires, mais elles ont inscrites au plus profond d'elles les règles du Carcan. Ce dernier les oblige à tous faire pour protéger l'humanité et la servir, mais voilà, il n'y a plus d'humanité, mais ils sont toujours contraints par cela, qu'est-ce que la liberté dans ce cas, que faut-il faire pour retrouver cette liberté, l'humanité peut-elle être sauvé ? L'auteur pose de vraies questions, et cela est très intéressant de voir la réaction de chaque personnage face à ces questions, les divergences et les regroupements. 

Passons à ce que j'ai moins aimé, le style de l'auteur, il n'est pas du tout immersif, il utilise de nombreux termes latins et grecs et les notes de pages sont nombreuses. Je vous avoue clairement que je déteste les bas de pages, ça coupe la lecture, ça m'agace, ça donne un petit côté prétentieux quand il y en a trop et je fais une fixette dessus. Bref, ce n'est pas pour moi, mais là, j'ai trouvé la multiplication des termes en langue morte trop présente, le récit n'est déjà pas simple, mais on se mélange dans les notions latines déjà expliquées et je dois vous avouer que je n'étais pas toujours ravie de retrouver ce livre pour cette raison. Si vous êtes fan de SF pure et dure et bien complexe ce livre et pour vous sinon passez votre chemin.

2 commentaires:

  1. Je pense passer mon tour, la SF n'est pas trop mon genre fétiche et ton avis m'a refroidit donc... :/

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  2. Juste un truc en passant : C'est plus sympa de dire "langues anciennes" que "langues mortes" :)

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